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samedi 14 mai 2011

Anthrax - Among The Living

Les années 86-87 sont sans doute les plus belles années du Thrash Metal. Metallica avec Master of Puppets,Slayer avec Reign in Blood,Megadeth avec Peace Sells... But Who's Buyin,Kreator avec Pleasure to Kill, Testament avec The Legacy et Anthrax qui vient compléter le tableau avec Among The Living.
Difficile de savoir qui sortira indemne de ces deux années.

Enchainement de riff a toute patate, solo a se tordre le slip (Même si ce n'est pas la priorité du groupe... Among the Living n'est autre qu'une invitation a Headbanger) et batterie surpuissante, le troisième album des New-Yorkais a tout pour satisfaire son public.

Et l'accroche se fait rapidement avec le titre eponyme qui envoie du lourd du très lourd, c'est en quelque sorte une pre-apocalypse puisque le morceaux suivant n'est autre que le cultissime Caught in a mosh, un monument du Thrash Metal qui prendra toute ses formes en Live.


La suite est aussi exceptionnelle puisque c'est un autre intemporels d'Anthrax qui résonne. Un riff qui donne le ton et le chant de Joey Belladonna ,rappelant les plus grands du Heavy Metal avec ces montées dans les aigus qui ont fait leur réputation, est parfaitement maîtrisée. I Am The Law est un incroyable.

Et ça ne s'arrête pas puisque le morceaux suivant est également un grand classique du groupe. Certes le titre Elfinikufesin est a s'en tirer les cheveux, l'instrumental de ce morceaux est un régal.

A Skeleton in the Closet respecte lui aussi la règle de cet album et Scott Ian a qui l'on doit en grande partie les riffs de cet album, continue sa performance de haut-niveau. On est au 5ème morceaux et on ne s'en lasse pas...



Indians débute avec une batterie seule enchaîné a une petite mélodie, pas le temps pour vous endormir que vous êtes assommé quelques secondes plus tard par la puissance des guitares et le rugissement de la 4 cordes de Frank Bello. Indians continue a faire rêver.

L’enchaînement se fait sur One World, bien qu'il reste dans le ton de l'album, ce morceaux est légerement moins entraînant que les précédents.

Mais le repos, de 6 minutes quand même, s'achève sur A.D.I./Horror of It All, avec une intro semi-acoustique. 50 secondes plus tard c'est le feu !

Si l'album commence bien, la fin doit être au niveau et c'est le cas puisque Imitation of Life est une conclusion magnifique pour cette pièce culte.


Tout est a prendre sur cet album. On aime ou on aime pas... en fait non, on aime.

Note Finale :20/20

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